collé, ée
part. passé. (ko-lé, lée)	 
- 1Joint par de la colle. Le papier collé sur le mur.Par extension. Les cheveux étaient collés sur la plaie. Papier collé, papier qui a reçu un apprêt permettant qu'on écrive dessus. Fig. Faire tourner des mots mal joints et mal collés . [Régnier, Satires]
- 2 Fig. Attaché à, fixé sur. Il était tous les Jours collé sur les livres . [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Nous nous écoulons en lui, nous y demeurons collés . [Bossuet, Somm. de la doct.]Sa bouche tremblante collée sur le signe sacré de son salut . [Massillon, Car. Impén.]Le duc [de Beauvilliers] eut sans cesse les yeux collés sur moi pendant que je lui parlai . [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]C'est lui qui entre dans une église, et prenant l'aveugle qui est collé à la porte pour un pilier.... [La Bruyère, XI]Il passa trois ans collé sur ses barbouillages . [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Je me tenais collé à la fenêtre . [Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem][Le crucifix] Aux lèvres du mourant collé dans l'agonie, Comme un dernier ami . [Lamartine, Méditations poétiques]Collé sur son cheval, collé sur la selle, se dit d'un cavalier solide sur sa selle. Terme de chasse. Chien collé à la voie, chien qui ne s'écarte pas de la piste de l'animal. Terme de jeu de billard. Touchant à la bande. Bille collée. Je suis collé. Terme d'écolier. Qui ne trouve rien à répondre, surtout dans un examen : Il demeura collé. Et aussi pris en faute, puni : Je suis collé pour la promenade. 
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